La pollution numérique : il est temps de pratiquer l’écologie digitale !

La pollution numérique se développe à l’époque glorieuse des nouvelles technologies d’information et de communication (NTICs). Il faut considérer que la création, fabrication et exploitation des différents équipements numériques (ordinateurs, Smartphones, tablettes, télévisions, enceintes Bluetooth etc.) coute de plus en plus cher à  notre environnement car ça nécessite des ressources importantes : eau, énergie et minerais notamment. Le secteur du numérique consomme beaucoup d’énergie, génère des émissions de CO₂ et émet des gaz à effet de serre, ce qui positionne l’environnement en danger.   

L’importance des NTICs a toujours été au centre de nombreux débats. Aujourd’hui la technologie intervient dans tous les aspects de la vie quotidienne des citoyens, elle est omniprésente. Pour plus de précaution il est essentiel de prendre en compte non seulement l’aspect positif de l’usage de ces nouvelles technologies, mais aussi l’autre facette qui impacte négativement l’être humain ainsi que l’environnement qui l’entour.

Le secteur du numérique est considéré un fort consommateur de ressources naturelles non renouvelables et malgré ses avantages en faveur de la transition écologique mondiale à travers sa contribution à la diminution considérable de consommation d’énergie dans différents secteurs d’activité. D’une autre part, il participe à la pollution de l’environnement en représentant près de 1.4 milliard de tonnes de gaz à effet de serre, soit près de 3.8% (selon GreenIt.com) des émissions de gaz à effet de serre mondiales. Tout cela à travers le fonctionnement global du réseau internet ainsi que la fabrication des différents équipements numériques.

De sa part, le secteur informatique que ça soit en terme de  fonctionnement d’internet ou de fabrication des équipements informatiques est responsable aujourd’hui de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, et la forte progression des usages laisse présager un doublement de cette empreinte carbone d’ici 2025 selon l’ADEME. Cela est directement lié à l’augmentation de nombre d’internautes qui passerait de trois milliards aujourd’hui à plus de quatre milliards en 2030.

 Il s’est avéré qu’il était nécessaire pour les entreprises de faire la transition vers des énergies renouvelables pour alimenter leurs serveurs, d’ailleurs les grandes firmes telles que Apple ou Google étaient les premiers à faire le pas. Quant aux équipements numériques le but est d’en avoir le moins possible, et de les garder le plus longtemps possible, il faut aussi débrancher tous les câbles réseaux la nuit afin de réduire le nombre d’objets connectés en favorisant leur mutualisation et leur substitution et en ouvrant leurs APIs.

Les entreprises peuvent aussi réduire le nombre d’écrans plats en les remplaçant par d’autres dispositifs d’affichage : lunettes de réalité augmentée / virtuelle, vidéo projecteurs LED, etc.

La pollution numérique est donc devenu un enjeu environnemental majeur ce qui a donné naissance au concept d’écologie digitale. Certes Il est difficile de se passer du net, mais il est nécessaire en tant que consommateur d’internet et d’appareils numériques,  d’être conscient et d’agir pour réduire la pollution du numérique.  Dans ce cadre là, en tant qu’agence de production et de communication, nous prenons conscience de l’importance capitale des appareils électroniques et du web, mais aussi de leur contribution à la pollution.

Nous nous engageons à adopter les bonnes pratiques qui peuvent limiter les dégâts de la pollution numérique par exemple en prenant soins de notre équipement pour allonger sa durée de vie ou encore en choisissant un moteur de recherche à empreinte carbone neutre. Et dans ces temps de grandes consommations d’énergies dues au télétravail nous incitons nos clients et collaborateurs à faire des efforts et essayer d’avoir des bons réflexes qui peuvent contribuer à la protection de la nature.

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